Ses compagnons d'évasion
Il aura fallu 5 ans de recherches et beaucoup de chance pour découvrir les noms des 2 compagnons de Louis qu'il avait seulement nommés " M.V et R.L " dans ses carnets
R.L
René Lemoine Alias" Richard White"(29 juin 1921-18 février 2013).Nous l'avons rencontré en 2012,il nous raconte:
René Lemoine Alias" Richard White"(29 juin 1921-18 février 2013).Nous l'avons rencontré en 2012,il nous raconte:
En 1940,alors qu'il se trouve dans la Creuse,il'entend une rediffusion de l'appel du Général De Gaulle.De suite sa décision est prise il lui faut partir.Il rentre à Soissons, prend quelques affaires et part pour sa première tentative.
Passé en Espagne, il est arrêté le 8 Août et refoulé et remis à la police Française.
Il passe au tribunal mais s'en sort sans trop de mal,1 mois ferme et 100 Francs d'amende.
Libéré,après quelques temps à rechercher une solution ,il retrouve le compagnon de sa première tentative ,avec lequel il retente sa chance.
A nouveau ils sont arrêtés par la Guarda Civil.
Il est incarcéré au Carcel Modello de Barcelone puis au camp de Miranda de Ebro.
Il est libéré le 10 février 1941 et expulsé, jugé à nouveau en France,le juge étant fort clément il obtient un non lieu.
Après ces 2 tentatives d'évasion infructueuses, de retour à Soissons,il décide de repartir.
Son ami René Nicolas lui fait rencontrer Louis.M.Delanchy,candidat au départ et Marius Vuillemenot se joint à eux.
Passé en Espagne, il est arrêté le 8 Août et refoulé et remis à la police Française.
Il passe au tribunal mais s'en sort sans trop de mal,1 mois ferme et 100 Francs d'amende.
Libéré,après quelques temps à rechercher une solution ,il retrouve le compagnon de sa première tentative ,avec lequel il retente sa chance.
A nouveau ils sont arrêtés par la Guarda Civil.
Il est incarcéré au Carcel Modello de Barcelone puis au camp de Miranda de Ebro.
Il est libéré le 10 février 1941 et expulsé, jugé à nouveau en France,le juge étant fort clément il obtient un non lieu.
Après ces 2 tentatives d'évasion infructueuses, de retour à Soissons,il décide de repartir.
Son ami René Nicolas lui fait rencontrer Louis.M.Delanchy,candidat au départ et Marius Vuillemenot se joint à eux.
Arrestation en Espagne
Après le passage des Pyrénées, il est arrèté dans le train .
Conduit avec Louis.M.Delanchy au Carcel Modello, ils alors sont séparés.
Plus âgé, René Lemoine se déclare officier Britannique il est de ce fait transféré au Fort de Montjouïc et beaucoup plus tard à Miranda.
Il y reste jusqu'en Mai 1942,il est alors libéré avec 42 autres Français,dirigés sur Gibraltar,
ils embarquent sur le MS Narcunda en juillet 1942 à destination de Greenock.
Formation et participation aux évènements.
Après le passage obligatoire par Royal Patriotic School, il est intégré dans les rangs du B.C.R.A et suit l'entrainement adapté aux missions futures.
Lors d'un entrainement au saut en parachute, il se blesse et doit abandonner la filière.En juin 1943 il intègre les Cadets de la France Libre.
Il en sort en juin 1944 avec la 5 ême promotion"18 Juin"et le grade d'aspirant.
Lors d'un entrainement au saut en parachute, il se blesse et doit abandonner la filière.En juin 1943 il intègre les Cadets de la France Libre.
Il en sort en juin 1944 avec la 5 ême promotion"18 Juin"et le grade d'aspirant.
L'école militaire des Cadets de la France Libre.
l'École militaire des Cadets de la France libre, installée depuis mai 1942 à Riverfust Hall (Worcestershire), formera cinq promotions d'aspirants :
"Libération",en juin 1942, "Bir Hakeim", en décembre 1942, "Fezzan-Tunisie", en juin 1943, "Corse et Savoie", en décembre 1943, "18 juin", en juin 1944.
Environ quatre cents officiers furent ainsi formés dans les écoles et les pelotons de 1940 à 1944. Les pertes de ces aspirants, sous-lieutenants et lieutenants, issus de la France libre, ont été très élevées (un cadet sur quatre a été tués au combat).
L'École militaire des Cadets a été assimilée à l'École militaire supérieure de Saint-Cyr par une loi de la République (17 mars 1954), et la promotion de Saint-Cyr de juillet 1987 porte le nom de "Cadets de la France libre".
"Libération",en juin 1942, "Bir Hakeim", en décembre 1942, "Fezzan-Tunisie", en juin 1943, "Corse et Savoie", en décembre 1943, "18 juin", en juin 1944.
Environ quatre cents officiers furent ainsi formés dans les écoles et les pelotons de 1940 à 1944. Les pertes de ces aspirants, sous-lieutenants et lieutenants, issus de la France libre, ont été très élevées (un cadet sur quatre a été tués au combat).
L'École militaire des Cadets a été assimilée à l'École militaire supérieure de Saint-Cyr par une loi de la République (17 mars 1954), et la promotion de Saint-Cyr de juillet 1987 porte le nom de "Cadets de la France libre".
L’histoire des Cadets de la France Libre est retracée dans le documentaire
de Dominique Torrès »Ils ont consolé la France »(13 Productions avec la participation de France télévisions)
de Dominique Torrès »Ils ont consolé la France »(13 Productions avec la participation de France télévisions)
René Lemoine débarque aux Sables d'Olonne du MS Ashanti,avec son groupe"Victory Party",il apporte des armes aux résistants de l'ouest de la France.
Il participe au front de la Loire et à la libération de St Nazaire.
Démobilisé il repart à Soissons.
Il participe au front de la Loire et à la libération de St Nazaire.
Démobilisé il repart à Soissons.